Je rentre d'une soirée, et j'ai la tête dans le

Je rentre d'une soirée, et j'ai la tête dans le sac. J'ai revu des gens que j'aime et que j'avais pas vu depuis trop longtemps. Et qu'est-ce que ça fait du bien. Revoir leurs sourires taquins, et leur air dépravé. Les serrer dans mes bras, fort. Et puis essayer de retrouver l'ambiance d'avant, un semblant de passé. Et puis il y'avait aussi et surtout mon chéri. C'est fou comme je peux l'aimer, lui. C'est fou comme il m'est indispensable et comme sa présence m'embellit. Nous deux, ça ne s'arrêtera pas, on continuera de s'aimer longtemps encore. J'en suis sure. Il y'avait Lui aussi, toujours aussi beau. Et pourtant. Sa beauté ne me touche plus comme avant. Je ne l'aime plus, je le sais maintenant. Bien sûr je serai toujours tenté, bien sûr il reste le seul à pouvoir m'boulverser, bien sûr je pourrais encore lui faire l'amour sans mentir. Il reste la tendresse, et puis surtout ce passé qui nous lie pour toujours. C'passé que j'oublirai pour rien au monde. Il a beau m'dire qu'il faut que j'oublie cet ancien nous deux, moi j'pense le contraire. On a pas l'droit d'oublier. Et puis c'était si beau.. J'ai aimé nos conversations cette nuit, ces souvenirs, et ces sentiments qu'on s'était jamais avoué. Et puis j'suis heureuse de voir qu'on reste aussi complice qu'avant, ou presque. Il y'a eu aussi une conversation essentielle, avec E., et ça m'a touché qu'il prenne le temps de m'écouter et d'me comprendre. Il m'a montré qu'il ne faisait décidément pas partie d'ces gens qui m'jugent. Et j'en suis soulagée. Et puis il y'avait des rires et du bruit, de l'affection et de l'amour. C'était beau hier soir. Même si. Même si j'ai fais de la merde, et que j'ai voulu jouer encore et frôler les limites du correct. Ou quelque chose comme ça. Je ne m'en veux même pas, c'est comme ça, c'est tout. Basta.